lundi 9 février 2015

LE PETIT JOURNAL (Canal+): UNE EMISSION CULTE DES ANNEES 2000 (Source Wikipédia)

Principe de l'émission

Chronique du Grand Journal

Le Petit Journal est à l'origine, une chronique de Yann Barthès dans l'émission Le Grand Journal du lundi au jeudi. Initialement Yann Barthès intervient en voix off puis incarne la chronique sur le plateau depuis le 3 septembre 2007. La chronique comprend alors deux parties, Le Petit Journal Actu diffusé vers 19 h 45 et Le Petit Journal People diffusé vers 20 h 35 ; à la rentrée 2010, les deux chroniques sont réunies en une. Le mois de septembre 2010, le Petit Journal People disparaît, permettant d'allonger la durée du Petit Journal Actu désormais simplement intitulé Le Petit Journal.
Le principe de l'émission consiste à couvrir et relater d'une manière caustique, détournée ou décalée les différents sujets réalisés par les équipes du Petit Journal.
À partir de septembre 2009, l'émission Le Petit Journal de la semaine est diffusée sur Canal+ le dimanche après-midi ; elle constitue une compilation des différents reportages réalisés la semaine sur le même principe que La Semaine des Guignols.

Émission à part entière

Entre août 2011 et août 2013, l'émission est diffusée de 20 h 10 à 20 h 25. Elle n'est plus réalisée ou enregistrée depuis le plateau du Grand Journal mais dans un studio indépendant, à proximité. Le nouveau format laisse la place à un invité en plateau interrogé par Yann Barthès. Les reportages politiques sont confiés à Salhia Brakhlia.
Ce nouveau format a fait découvrir Quentin Margot et Éric Metzger, deux auteurs qui interviennent sur le plateau ou en magnéto sous forme de petits sketchs2. Également en 2012, Charlotte Le Bon présente une chronique humoristique hebdomadaire avec ces deux derniers, « La leçon de Charlotte Le Bon ».
Le mélange des genres (humour et information, donc de l'infotainment) pratiqué par l'émission ainsi que son maquillage d'information (via le montage) est remis en cause par certains journalistes3.
À noter que l'émission est filmée en direct du lundi au jeudi et que la diffusion du vendredi est enregistrée le jeudi4. Pour le festival de Cannes 2013, l'émission a été diffusée à 20 h 30 afin de ne pas couper Le Grand Journal en deux parties. Comme cet horaire a plu aux téléspectateurs, l'émission restera à cet horaire dès la rentrée 2013.

Nouvelle formule

Pour la rentrée d'août 2013, l'émission est diffusée de 20 h 25 à 20 h 55. L'équipe est complétée par la venue de Maxime Musqua5 qui est chargé de relever des défis divers ainsi qu'Ophélie Meunier qui présente la minute pop6.
Le 4 novembre 2014 pour célébrer les 30 ans de Canal+ est imaginée une émission du Petit Journal datée du 4 novembre 1984 : génériques, décors, costumes et coiffures d'époque, whisky et cigarettes à l'antenne, sujets d'actualité de 1984 (avec la participation de Noël Mamère présentateur d'Antenne 2, et Jack Lang ministre de la culture) et un live de Jeanne Mas7.

Faits remarquables du Petit Journal

Le Petit Journal a engendré ou amplifié différents effets d'annonces :

Dans les affaires politiques

Dans de nombreux évènement politiques, le Petit Journal a engendré ou amplifié certains effets d'annonces :
  • Élection présidentielle américaine de 20088: Lors des résultats de l'élection, Yann Barthès et son équipe du Petit Journal déploient en plein Times Square à Manhattan une affiche où était écrit le mot « Cassoulet ». 13 millions de personnes voient ainsi la pancarte, elle est évoquée sur le site internet du Time et le mot Cassoulet a été le 62e mot le plus recherché sur Google dans le monde le mercredi 5 novembre9.
  • Le copier-coller du Président Sarkozy : Le 28 octobre 2009, le programme diffuse une séquence montrant le président Nicolas Sarkozy tenir, la veille, un discours sur les crises agricoles à Poligny (Jura). Il avait prononcé un discours presque identique le 19 février 2009, à Daumeray (Maine-et-Loire)10. Ce scandale a été ensuite grandement relayée le lendemain dans la presse, et notamment le journal « Le Monde » qui en a fait sa une. Depuis, le Petit Journal refait régulièrement ce genre de reportage.
  • Jacques Chirac sermonné par son épouse Bernadette : Yann Barthes diffuse une vidéo où l'on observe Jacques Chirac faire la cour à une femme politique et élue corrézienne, Sophie Dessus, à quelques mètres de Bernadette Chirac occupée à prononcer un discours qu'elle va interrompre pour demander à son mari d'arrêter de se comporter de la sorte. Cette vidéo est relayée dans de nombreuses émissions et sur internet. Deux ans plus tard, la scène se reproduit et le Petit Journal fait à nouveau sensation.
  • Polémique avec François Bayrou : le 13 décembre 2010, le Petit Journal présente un reportage sur la réélection de François Bayrou à la tête du MoDem, réalisé la veille. François Bayrou, invité de l'émission, affiche un sourire crispé après avoir visionné le sujet mais s'insurge aussitôt sur la diffusion d'allégations illustrant certains propos qu'il aurait tenus la veille. Il affirme qu'il s'agit d'un montage de phrases qu'il n'aurait pas prononcées11. Le lendemain, 14 décembre 2010, Yann Barthès forcé pour la première fois de se justifier, démontre, preuves à l'appui que les citations étaient bien tirées des discours de François Bayrou datant du 12 décembre 2010. Il faut noter que François Bayrou a été victime d'un malaise juste après l'émission puis hospitalisé durant une nuit. Ce malaise a été causé par un ictus amnésique qui expliquerait sa réaction et sa perte de mémoire12.
  • Une caméra du Petit journal rapporte des images de la sénatrice socialiste Laurence Rossignol en train de jouer sur une tablette tactile, en plein « débat » sur le mariage homosexuel. Les journalistes parviennent à déterminer son pseudonyme, et vont jusqu'à lui proposer une partie en réseau, qu'elle accepte. Elle remporte la partie avec facilité13.
  • Le 17 février 2011, Jean-François Copé annonce qu'il ne présentera plus le point presse hebdomadaire de l'UMP en compagnie de Hervé Novelli et Marc-Philippe Daubresse, les deux secrétaires généraux adjoints de l’UMP. Il dénonce la « caricature » faite par Le Petit Journal, de « Plic et Ploc » (surnoms donnés respectivement aux deux secrétaires) assimilés à deux figurants au temps de parole extrêmement réduit14.
  • Fin 2013, une rencontre entre le président algérien Abdelaziz Bouteflika et le premier ministre français Jean-Marc Ayrault est diffusée à la télévision. Bouteflika, malgré sa vieillesse et sa maladie, semble énergique, faisant de nombreux gestes de la main. Le Petit Journal montre alors qu'il s'agit d'un trucage : dans la véritable discussion, le président ne fait que quelques gestes de la main de temps. Ces quelques gestes de la main sont montrés plusieurs fois sur différents angles, ce qui laisse croire que Bouteflika exécute de nombreux gestes très rapidement, alors qu'il n'en a fait que fort peu15. En mars 2014, Le Petit Journal dénonce un autre trucage, toujours destiné à cacher la vérité sur l'état de santé de Bouteflika.

Dans les affaires truquées

  • Le clip à l'américaine de l'UMP pour les Régionales : Le 2 décembre 2009, l'équipe de Yann Barthès retrouve l'origine des extraits vidéos diffusés dans le clip de campagne de l'UMP pour les élections régionales consacré aux changements en France depuis 2007 ; celles-ci proviennent finalement d'une banque d’images américaines Getty Images dont on découvre que les images sont tournées aux États-Unis16.

Dans les affaires controversées

  • Conférence de presse franco-italienne du 24 février 2009 : Lors de la conférence de presse franco-italienne du mardi 24 février 2009 portant sur l'éducation et l'énergie, Silvio Berlusconi interrompt Nicolas Sarkozy. D'après le Petit Journal, il aurait dit « Ti ho dato la tua donna » (en français : « Moi, je t'ai donné ta femme »). Le président du Conseil italien a contesté cette version et répondu qu'il aurait dit « Ho studiato alla Sorbona » (« Moi, j'ai étudié à la Sorbonne »)18. Cependant, la gêne apparente de Nicolas Sarkozy après cette phrase, ne s'explique alors pas et par ailleurs, la Sorbonne a confirmé le fait que Silvio Berlusconi n'y avait jamais étudié.
  • Lors des attentats français de janvier 2015, l'émission a épinglé la chaine Fox News Channel à la suite d'un reportage bidonné sur la présence de zones de non droit (« No go zones ») dans le pays. Le 14 janvier, Yann Barthès a diffusé et invité les téléspectateurs à contacter par mail la directrice de la communication de Fox News, qui aurait reçu 20 000 messages en moins de cinq minutes19. La chaîne de télévision américaine a fini par s'excuser à l'antenne suite à ces fausses informations20. L'affaire a permis au New York Times de consacrer un article à Yann Barthès et ses équipes21. Dans cet article, le présentateur s'est confié sur les raisons qui ont poussé ses équipes à faire cette démarche22.

Dans les affaires people

  • Cindy Sander : Yann Barthès a suivi l'actualité autour des effets d'annonces concernant Cindy Sander, candidate recalée de l'émission la Nouvelle Star 2008, sur un ton persifleur, ce qui a néanmoins grandement alimenté sa notoriété.

Critiques

Plusieurs médias, dont Arrêt sur images23,24, l'association Acrimed3,25,26,27, Télérama28 et Libération29, ont relevé des manipulations de la part du Petit Journal, telles que des présentations erronées d'interviews, des compilations tendancieuses, voire trompeuses, d'images, des interprétations biaisées de propos recueillis ; ainsi qu'une tendance à dépolitiser la politique en en faisant un spectacle comme un autre30.

Prises de position

  • En janvier 2012, le Petit Journal diffuse une séquence de 7 minutes consacrée à un déplacement de Jean-Luc Mélenchon. Le reportage est à charge contre le Front de gauche et tente de prouver une censure contre Le Petit Journal. Une analyse du site Arrêt sur images apporte une autre version de l'histoire, relayant notamment les propos d'un conseiller du candidat du Front de gauche31. S'ensuit alors les semaines suivantes une série d'attaques dans les médias de Jean-Luc Mélenchon et de son équipe, auxquelles Le Petit Journal répond.
  • Lors de l'élection présidentielle de 2012, Yann Barthès reçoit Nicolas Sarkozy. Plusieurs journalistes estiment que le chroniqueur ne s'est pas montré suffisamment pugnace. Thierry de Cabarrus estime notamment qu'Yann Barthès a donné l'impression de « servir la soupe » au candidat32. Des rumeurs sur un possible truquage de l'interview circulent et sont démenties par Canal+33. L'émission consacrée à François Hollande, qui se déroule en son absence, est en revanche jugée exagérément négative, Bruno Roger-Petit allant jusqu'à évoquer un « assassinat »34.
  • Lors de la manifestation ayant lieu juste après l'adoption du projet de loi sur le mariage homosexuel, des journalistes du Petit Journal sont agressés par des manifestants radicaux opposés à la loi. Les agresseurs étaient violents à l'égard de tous médias se trouvant sur leur chemin mais ils ont ensuite ciblé spécifiquement les équipes du Petit Journal35,36.

Légitimité

Controverses

  • Plusieurs reportages sont montés de manière à présenter comme vraie une information fausse. Par exemple, lors d'un reportage de janvier 2012, Le Petit Journal reproche à Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon, qui prennent le même train, de ne pas se saluer, ce qu'ils ont pourtant fait hors caméra. Le Petit Journal répondra par la suite que son « objectif est de montrer ce qui se passe quand tous les médias sont là. La com’, la fameuse com’ »39.
  • En octobre 2012, ils reprochent à Jean-Marc Ayrault de reprendre mot pour mot un discours de François Hollande alors qu'il avait promis de donner sa vision personnelle, sans avoir diffusé le préambule suivant de Jean Marc Ayrault « Comme l’a souligné en août dernier notre président de la République... »29,40.
  • Début septembre 2013, Le Petit Journal est critiqué par Arrêt sur images pour avoir illustré un reportage sur l'homophobie en Russie par une vidéo ne correspondant pas à la réalité. « Moins spectaculaire », la vidéo qui devait être présentée est remplacée par une autre où l'agression décrite est plus violente. « Canal+ a donc préféré diffuser [des images], sans s'embarrasser de la chronologie ni de la cohérence entre ces images et le témoignage du militant »41.

Désinvolture

  • Depuis la rentrée 2013, Le Petit Journal inclut des reportages plus longs sur des sujets plus éloignés des médias. Cependant, certains reprochent à ces reportages le manque de précision, de la désinvolture et du sensationnalisme42.
Article connexe : Dépolitisation.
  • Le 28 octobre 2013, lors d'un reportage sur Ciudad Juárez, l'une des villes les plus dangereuses du monde, Yann Barthès déclare après un extrait faisant état de la violence quotidienne qui ensanglante la ville: « Les règlements de compte ont fait depuis quatre ans près de 11 000 morts dans la ville, soit plus que la guerre en Irak ». Une estimation fausse puisque la guerre d'Irak aurait fait entre 100 000 et 500 000 morts43. Acrimed fait également remarquer que le reportage n'aurait duré qu'une minute et trente-sept secondes pour une « tragédie sociale et politique qui confine à la guerre civile et frappe non seulement Ciudad Juárez, mais tout le Mexique depuis 2006 » qui confirmerait selon eux, une certaine désinvolture du Petit Journal.

Rubriques


  • Catherine et Liliane : programme court mettant en scène deux commères employées de l'émission, qui commentent l'actualité. Elles sont jouées par Alex Lutz et Bruno Sanches.
  • Le Défi Musqua (assuré par Maxime Musqua) : Maxime Musqua relève un défi proposé par Yann Barthès. Il fut particulièrement remarqué lorsqu'il refit la marche de 198344. Il revient brièvement à la rentrée 2014 mais disparaît de l'antenne après un seul sketch (celui où il devient l'assistant de Frédéric Beigbeder).
  • La Minute pop (assuré par Ophélie Meunier) : chronique culturelle et people diffusée durant la saison 2013-2014. Ophélie Meunier quitte le Petit Journal à la rentrée 2014 pour animer une chronique dans La Nouvelle Édition, aux côtés d'Ali Baddou.
  • Éric et Quentin (assurés par Quentin Margot et Éric Metzger) : sketchs parodiant un fait d'actualité.
  • Face à Eldin (assurés par Cyrille Eldin) : entretiens avec des personnalités politiques.

AFFAIRE CHARLIE HEBDO: RESUME DES FAITS (Le Parisien)


Trois coupables, dix-sept victimes, et un prénom, « Charlie », devenu le slogan d’un pays tout entier. Du 7 janvier, date du terrible attentat perpétré par les frères Kouachi à Charlie Hebdo, au 14 janvier, date de revendication de l’attaque par Al-Qaïda, alors même que des millions d’exemplaires du numéro des « survivants » inondaient les kiosques, la France a connu l’une des semaines les plus bouleversantes de son histoire récente.
L’horreur d’abord, avec cette attaque sans précédent dans les locaux parisiens de Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier, en pleine conférence de rédaction : 12 personnes tombent en quelques minutes sous les balles de Chérif et Saïd Kouachi, deux anciens délinquants devenus soldats d’Al-Qaïda au Yémen, venus « venger » le prophète maintes fois caricaturé par le journal satirique.
Parmi les victimes, huit collaborateurs – dont cinq dessinateurs historiques – du journal, et deux policiers. L’horreur aussi, le lendemain, jour de deuil national, lorsqu’une policière de 26 ans intervenant sur un accident à Montrouge (Hauts-de-Seine) est abattue à bout-portant par Amedy Coulibaly, un proche des Kouachi, brandissant lui l’étendard de l’Etat Islamique. L’horreur enfin, le vendredi 9, lorsque la traque des trois hommes dégénère en double prise d’otages : l’une à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où les frères Kouachi se sont retranchés dans une imprimerie, l’autre dans un supermarché casher de l’est parisien où Amedy Coulibaly s’est enfermé après avoir fait quatre nouvelles victimes.
Le cauchemar prend fin ce 9 janvier à 17 heures, dans un double assaut mené simultanément par les gendarmes d’élite du GIGN à Dammartin, et des policiers d’élite du Raid et de la BRI à Paris. Les trois terroristes sont abattus. La France, qui retenait son souffle, respire un peu. Mais l’onde de choc est planétaire.
Durant le week-end suivant, près de 4 millions de Français, réunis derrière le slogan «Je suis Charlie», né sur les réseaux sociaux, descendent dans les rues pour rendre hommage aux victimes et réaffirmer haut et fort le droit de s’exprimer librement. Paris se mue même le dimanche en capitale mondiale de l’antiterrorisme, lorsque 47 chefs d’Etat rejoignent quelques minutes la foule monstre qui défile de République à Nation. Du jamais vu. Prolongeant le sursaut républicain d’un peuple qui enchaîne les Marseillaise et acclame ses forces de l’ordre, la représentation nationale affiche dans les jours qui suivent un visage uni, les députés entonnant même la Marseillaise à l’unisson dans l’hémicycle de l’Assemblée, une première depuis 1918.
Puis vient le temps des actes : alors que 10 000 militaires et 5000 policiers et gendarmes se déploient en France pour protéger les lieux sensibles, la justice s’attaque à ceux tentés par l’apologie du terrorisme, d’un côté, et à ceux qui, mélangeant tout, multiplient les agressions et profanations contre les mosquées. A plus long terme, un chantier immense s’ouvre pour le gouvernement, pour défendre la démocratie face à l’ultra-violence terroriste en traquant les réseaux islamistes et en luttant contre la radicalisation en prison, mais aussi pour rassurer la communauté juive et mieux intégrer la communauté musulmane.
Tanguy de l’Espinay

LA LISTE DES EVADES FISCAUX (HSBC) DEVOILEE PAR LE MONDE

Le Monde révèle que près de 100 000 personnes détenaient des comptes non déclarés en Suisse, au sein de la banque HSBC. Parmi eux, des médecins, des avocats, mais aussi des personnalités bien connues du grand public.

C'est une vaste fraude fiscale à l'échelle mondiale révélée par Le Monde, dimanche soir. 100 000 clients, dont 3 000 Français, détenaient des comptes non déclarées en Suisse, au sein de l'établissement bancaire HSBC. Le quotidien a pu consulter des listings couvrant une période entre 2006 et 2007, et sur lesquels la justice enquête. Au total, 180,6 milliards d'euros auraient été hébergés par la banque, qui n'a pas hésité à conseiller au mieux ses riches clients pour qu'ils échappent au fisc, en créant notamment 20 000 sociétés écrans basées au Panama ou aux îles Vierges britanniques. Parmi ces fraudeurs, bon nombre de riches anonymes, de mafieux, et de célébrités ... "Cette longue liste cache des situations très différentes", explique Le Monde. Les clients auraient en moyenne 60 ans, et plus de la moitié seraient nés entre 1935 et 1958, d'après le quotidien. Figurent également des mineurs, des femmes au foyer et des étudiants, inscrits comme ayant-droits. Parmi les autres statuts, on compte de nombreux commerçants, dirigeants d'entreprise, et quelques libéraux. Il y aurait une centaine de médecins et une cinquantaine d'avocats.

A côté de ces anonymes, il y a aussi des célébrités. Le nom du Français le plus connu apparaissant dans ces listings est sans aucun doute celui de Gad Elmaleh. L'humoriste possédait, selon Le Monde, un compte faiblement approvisionné, d'environ 80 000 euros. Il aurait régularisé sa situation depuis. Jacques Dessange apparaît également dans les listings. Le fondateur de l'empire de la coiffure aurait possédé un compte approvisionné à hauteur de 1,6 million d'euros entre 2006 et 2007. Lui aussi aurait régularisé sa situation depuis. Dans la liste de fraudeurs dévoilée par le Monde, on note aussi la présence pêle-mêle de l'ex-footballeur Christophe Dugarry (plus de 2 millions d'euros cachés via une société offshore), du chanteur Philippe Lavil (il aurait régularisé sa situation) ou encore de la réalisatrice du film "LOL" Lisa Azuelos (son attachée de presse affirme que "tout est réglé").
L'acteur américain John Malkovich fait aussi partie des épinglés, tout comme le champion de moto italien Valentino Rossi, le pilote de F1 espagnol Fernando Alonso, la mannequin australienne Elle Mc Pherson, ou encore le musicien Phil Collins. Figurent également sur ces listings Rami Makhlouf, le cousin du président syrien Bachar al-Assad, le roi du Maroc, Mohammed VI, et le roi de Jordanie, Abdallah II. Ce dernier aurait dissimulé jusqu'à 7,9 millions d'euros.
En vidéo - Plus de 180 milliards d'euros ont transité en secret par des comptes de la filiale suisse de HSBC entre 2006 et 2007, selon une enquête à laquelle a participé Le Monde. Plusieurs personnalités françaises et internationales auraient profité de cette évasion fiscale massive.

lundi 15 décembre 2014

HERBALIFE: un moyen progressif et efficace pour retrouver son poids de forme!





Ci-dessous, une présentation de la société Herbalife avec qui je partage les bienfaits!

http://societe.herbalifefrance.fr/qui-sommes-nous

Il s'agit en résumé d'un programme de complément alimentaire afin d'atteindre un objectif personnel de perte de poids, de bien-être renforcé mais aussi de performance physique.

Les Européens sont encore assez fermés sur le principe (de manière générale) mais en tant qu'adepte de la gastronomie française, je ne m'en sors pas trop mal. Un suivi régulier est fait chaque semaine par un coach et on est pas obligé de "se priver". Résultat: 2 kg perdus en 5 semaines sans frustration.

Pour en savoir plus, suivez le guide...

samedi 6 décembre 2014

SAN FRANCISCO, la grande, belle et dangereuse


Située à 406 miles au nord de Los Angeles, San Francisco est un peu son antithèse. Mosaïque de populations, cette ville tournée vers la mer symbolise depuis les années 1960 l’espérance d’une vie meilleure pour de nombreux exclus ou marginaux de la société américaine, à commencer par les minorités ethniques ou sexuelles. San Francisco est une ville incomparablement différente du reste des États-Unis par sa diversité culturelle, son anticonformisme, sa tolérance et son regard tourné vers l’extérieur. La City by the Bay s’affirme avant tout par sa diversité ethnique et culturelle.
Au-delà du mode de vie, le particularisme de San Francisco se retrouve dans l’urbanisme. Le centre-ville n’est pas écrasé par les gratte-ciel. Les maisons victoriennes s’imposent encore dans de nombreux quartiers. Semées au gré des fameuses collines et des rues (très) en pente, elles contribuent à faire de San Francisco l’une des plus belles villes du monde.
Ajoutez à cela des dimensions à taille humaine, des rues larges ou étroites où l’on peut marcher sans que cela semble suspect. Pas étonnant que les Américains l’aient surnommée Everybody’s Favorite City...
Ville riche, très bobo, San Francisco affiche un revenu moyen supérieur de 46 % à la moyenne nationale. Tout, bien sûr, n’y est pas rose. Chassée par les prix de l’immobilier, la classe moyenne a dû s’expatrier en banlieue.
Et puis, plus prosaïquement pour le visiteur, San Francisco a un inconvénient de taille : son climat. En juillet-août, des bancs de brouillard enveloppent parfois la ville pendant des jours, gommant jusqu’au Golden Gate. San Francisco y a gagné un autre surnom : Fog City !
Enfin, un fort risque de séisme planne sur la ville! "The Big One" peut frapper à tout moment et la population s'y prépare...